Yihaaa
Nombreux amis lecteurs (ah ah ! 29 ! 29...), hier soir, vous l'aurez constaté, j'étais absente. Evidemment, vous aurez mis cette défaillance sur le compte de mon caractère velléitaire, d'un manque d'inspiration, ou d'une insolation au 5ème degré. Eh bien que nenni, il se trouve simplement qu'hier soir, j'étais de sortie. J'étais avec mon amie Carine, qui présente la particularité d'être mon amie depuis le CM1. Comme je ne la vois qu'une fois par an (fréquence à laquelle je reviens dans ma région d'origine), c'est l'occasion à chaque fois d'une sorte de bilan annuel. Hier soir, ce dernier était d'autant plus intéressant que durant l'année écoulée, elle s'est séparée du père de sa fille, tandis que moi, je m'installais avec le père de mon fils. C'est ainsi qu'à pl...
Pffff...dites, c'est chiant là non ? Ouais hein ?...Bon, je tente autre chose :
Ce soir, alors que je sortais du garage de mes parents, mon attention a été attiré par une chose longue, jaune, et qui se tortillait en tout sens. Il se trouve que j'ai été bien étonnée de ma réaction après coup, car si l'on m'avait dit dix minutes avant que je me trouverais nez à nez avec un serpent, je pense que je me serais évanouie d'effroi. Or, je l'ai trouvée plutôt jolie, elle était fine et tachetée, et ces circonvolutions avaient une grâce que je n'aurais point soupçonné chez un reptile. La malheureuse avait la queue coincée dans la porte du garage, et ne parvenait pas à se dégager. Bien mal lui avait pris cependant d'aller s'aventurer dans ce lieu, car elle périt peu après, mon père, s'étant muni d'une pelle, lui ayant écrab...
Pffff...Ouais non mais là c'est chiant, et en plus c'est dégueu...Bon, je refais une tentative :
Ne reculant devant aucune expérience pour pimenter notre vie de couple, nous avons décidé, mon binôme et moi, de n'avoir aucun contact durant mon absence. Ce qui fut respecté, à deux exceptions près, constitué par des échanges mails, dont je vous restitue ici la teneur :
1) (vendredi 18/07) : moi : bon, allez, je craque : tu me manque
lui : bon ben moi je vais manger
2) (lundi 21/07) : moi : Eh ?
lui : oui ?
moi : (en fait, rien, juste une impulsion)
lui : vivement vendredi
Ce qui fait que globalement, un certain équilibre est respecté.
Cependant, une angoisse m'étreint subitement : après une séparation aussi radicale, allons nous encore nous reconnaître demain soir, sur le quai de la gare ? (j'aimerais autant en fait : rentrer en RER avec les sacs et les marmots, ça m'enchante moyen). Ainsi donc, je te rappelle, à toi, lecteur qui se reconnaîtra (me v'là bien si il y en a plusieurs...) : je t'attends demain soir gare Montparnasse, et pour rappel : je suis blonde, accessoirement brûlée dans le dos au troisième degré depuis cet après-midi, et accompagnée de trois jeunes enfants, dont le plus petit, celui dans le kangourou, se trouve être ton fils. A demain donc.
Bon, beh on dira que cette fois-ci c'est la bonne.
Et je rentre ! Yihaa, je reeeeeeeeeeeentre !....